Seuls points de départ, deux acteur·rices, et des tamis.
Les tamis sont des grillages tendus sur des cercles de bois cintré.
On y fait habituellement passer du sable, des graviers, des farines. On tamise !
Nous choisissons ces objets-ci, car ils sont faits à quelques kilomètres dans la dernière fabrique ouverte.
Ce cheptel d’objets est notre seul point de départ dramaturgique.
On les pose sur un plateau de théâtre.
On cherche des analogies, on les rattache à des choses connues.
On les pose. On les entasse. On les commente. On est entre la vanité et le paysage.
On joue sur les échelles. On compose leur dessin dans l’espace.
Un théâtre d’objets abstrait. Qui enchaîne les images comme des jongleurs les figures. Mais sans virtuosité, avec une patience émerveillée devant l’apparition des choses.
On joue !
Cette rencontre des corps, du lieu et des machins font des situations. Puis le mouvement amène à l’action. Des images drôles. Ça fait des cascades et des accidents. Des drames dérisoires.
Tout un bestiaire d’images s’enchaîne au plateau.
On découvre le clown d’objets.
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TAMIS
> Le loup qui zozote
Production : Le loup qui zozote
Coproduction OARA
Autres coproducteurs : Théâtre Du fon du loup –
Carves, Théâtre de l’Escabeau – Briare, Le Luisant
– Germigny-l’Exempt, Carrosserie Mesnier
Accueils en résidence : Théâtre La Grange aux loups –
Chauvigny, La Maison Broche – Lusseray, La Boulit’ –
Scène culturelle des MJC du Sud-Vienne, L’Horizon –
La Rochelle
Soutiens : Département de la Vienne, La Tamiserie de
Valdivienne