Une résidence rémunérée OARA
Ce spectacle parle du monde dans sa brutalité, dans son absence de désir, dans sa mécanique de la dissolution du rêve et de l’espoir. Quand le Dealer (Charon) veut arrêter ce mécanisme infernal en proposant l’espérance et le désir comme armes contre la destruction, il se heurte à un désir encore plus grand que celui de vivre. Peut-il nous libérer du poids du meurtre originel ? Ce qui se joue face à nous, dans ce texte, lors de cette confrontation entre le Client et le Dealer, est-ce l’enjeu de notre univers ? Quelle place laisse-t-on à nos rêves, à nos étonnements et à nos émerveillements ?
Il sera recréé d’une façon poétique, “les bords du Styx”, l’endroit où Charon officie. L’action se situera dans une contemporanéité et en même temps dans une intemporalité. C’est pourquoi il est apparu évident de faire appel à Enki Bilal pour créer cet univers. Une radicalité s’inscrira dans le décor qui à la fois contraindra les mouvements et obligera les acteurs à aller au-delà. On y entendra aussi une langue commune : l’Araméen. Nous y verrons des éléments : le vent, la pluie, les cendres… Un endroit du monde où l’on ne pourra plus se mentir, où l’on ne pourra plus reculer.
Production : Cie Lézards Qui Bougent Fabrik Théâtre Opéra
Une résidence rémunérée OARA
Autres coproducteurs : Théâtre de la Ville – Paris, Espace Jean Legendre – Théâtre de Compiègne, Théâtre d’Aurillac – SC, MAC – Créteil, La MAL Thonon – Thonon-les-Bains, Studio Grande Armée – Neuilly sur Seine
Soutiens : Communauté d’Agglomération du Pays-Basque, Scène nationale du Sud Aquitain – Bayonne/Anglet/Boucau/Saint-Jean-de-Luz, Espace des Arts – SN Chalon-sur-Saône, Théâtre de Gascogne – SC de Mont-de-Marsan, La Merise – Trappes